Ca ne se fait pas!

« Ca ne se fait pas ! »

Combien de fois n’ai-je pas entendu cette phrase ?   

Donner des cours de soutien bénévole le soir : « ça ne se fait pas !»

Se déplacer chez les élèves pour leur donner des coups de pouce : « ça ne se fait pas ! »

« Ca ne se fait pas ! » par ci,

« Ca ne se fait pas ! » par là…

Ma réaction immédiate : « Ca ne se fait pas ? Ha bon...  Mais, au fait… POURQUOI ??? »

Réponse toute aussi immédiate : « Parce que…  Ca ne se fait pas ! »   

   

Et pourtant, je les ai faites, ces choses qui «ne se font pas », je les fais encore, et, Inch’Allah, j’espère bien les refaire !

Je fais tout simplement aux autres ce que j’aimerais qu’on me fasse.

Fais-je en cela quelque chose de répréhensible ?

Amour, Echange, Solidarité…

Que de bien jolis mots entendus à droite, à gauche.

Partout, des consciences bien intentionnées.

Avouons, entre nous,  qu’il est rare de rencontrer des gens prônant  « Haine, Egoïsme et Individualisme »… 

Mais, les ACTES, eux, que montrent-ils ?      

Attention ! Je ne juge pas !

De quel droit le ferais-je ?

Au contraire, ce serait un comble, toutes ces « bonnes consciences » étant les premières à souffrir de leurs contradictions.

Mais quand même…

Se protéger de la solidarité.

Quelle idée ! 

Bien triste, cette société où la loi garantit toutes les libertés, sauf celle d’être heureux.

Où le fait de vouloir seulement rendre les autres heureux devient  « Exceptionnel !» pour les uns, « Suspect… » voire même « Interdit ! » pour les autres.

Pour moi, ce n’est ni l’un, ni l’autre.

Pour moi, vouloir rendre les gens heureux, et spécialement les enfants, c’est simplement « Normal… ».

Notre société est trop individualiste? Et on ne peut rien y faire ?

La société, elle commence par vous et moi!

« Ca ne se fait pas ? Hé bien, si !

Regarde : je le fais bien, moi.

Alors toi aussi, tu peux le faire ! »

Alors, s’il faut des pionniers pour recoloniser le Bonheur, je serai l’un des ces pionniers. 

A ceux qui me diraient que mes actions sont « courageuses », je leur réponds :

« Je ne serai courageux que le jour où « être heureux » sera devenu une épreuve difficile à affronter. 

Il n’y aucun mérite à faire ce qui nous rend heureux ! »

Et à ceux qui condamneraient mes actions, je leur réponds en reprenant la sagesse de Bobby Sands :

« Ma revanche, ce sera le rire de nos enfants! »